En ce dimanche 16 septembre 2012, Stéphane et moi participons à une magnifique course de montagne: l’Écotrail. Le réveil est difficile mais une énorme motivation me tire du lit: le café. Il va me falloir quelques tasses avant que la machine veuille bien se mettre en branle. Élo émerge gentiment alors que je m’active enfin à préparer mes affaires. J’ai la tête dans le pâté et je n’arrive pas à mettre la main sur ma poche à eau. Je regarde partout dans l’appartement, le garage et la voiture. Stéphane est arrivé et il prend son café tranquillement alors que je n’arrive toujours pas à mettre la main sur cette poche :s que je finis par trouver dans mes affaires de course. Le trajet se passe bien et on se retrouve sur le parking bien plus vite que prévu. On récupère nos dossards et on file boire un café (encore :)). Vers 6h30, on se dirige vers la vérification du matériel et la raquette de départ. Vue le temps, ils nous ont dispensé du bonnet et des gants ce qui n’est pas plus mal. Une fois le briefing sur la course, les portes horaires et les différentes recommandations fini, le départ retenti et les 100 participants partent.

Je n’ai pas fait 500m que je commence à ressentir tous les cafés qui pressent pour sortir, donc je m’arrête 30 secondes. Je me retourne pour découvrir qu’il n’y a plus personne. C’est trop bien un trail avec peu de coureurs, une fois reparti je cours un peu tout seul et je rattrape quelqu’une puis cours à nouveau seul etc etc etc… ça a été comme ça tout du long . Dans la première montée on a le plaisir d’assister à un superbe levé de soleil alors que les vallées sont encore plongées dans la brume. Même pas le temps de dire ouf, 4 heures se sont écoulées et je repasse maintenant au départ. Élo me dis que Stéphane est passé il y a 25 minutes, le temps de faire deux ou trois bisous et je repars pour la seconde boucle.

J’ai un peu d’avance sur l’horaire ce qui ne sera pas du luxe pour la suite. On court tranquillement et j’ai à peu près le même rythme que Marie-Pierre avec qui je vais faire la quasi-totalité de la course. Dans la montée du col de Chavan on se demande si on n’est pas en train de faire la grosse montée du parcours. Mais peu de temps après, on découvre la montée de Chalune. C’est dans cette montée que je pense que je vais jeter l’éponge au prochain ravitaillement, il fait chaud, le dernier ravitaillement est à 12km derrière et je n’ai bientôt plus d’eau. Une fois le sommet passé je reprend confiance, j’ai 40 minutes d’avance sur l’horaire donc ça va le faire 😀 Le ravitaillement n’est plus très loin, je vais pouvoir refaire le plein et manger quelque chose.

Le ravitaillement tant attendu arrive et je prends le temps. En discutant, une des bénévole me dis qu’il ne reste plus que 7km avant la prochaine porte horaire et 1200m de dénivelé à faire pour l’arrivée. 1200m pour l’arrivée??? Il nous reste 1h40 pour passer la porte horaire à 7km alors on repart sereins. Arrivé au pied de la dernière montée avant la porte on comprend qu’il y a eu une mésentente sur le parcours il y avait 1200m pour passer cette foutu porte et on nous informe que l’on va être trop cours pour la passer. On ne se laisse pas abattre et on envoi tout ce qu’on a en espérant qu’ils nous laissent finir.

Élodie m’attend en haut de la montée et elle me dit qu’ils ont rajouté 15 minutes et que ça en fait 17… Je sorts tout ce que j’ai pour atteindre la porte et mon compagnon de montée me suit sans que je m’en aperçoive. Arrivé au ravitaillement, bonne nouvelle ;D ils nous laissent passer mais on ne doit pas traîner au ravitaillement alors on file comme des voleurs. Élo nous suis un peu et une des bénévole lui demande si elle nous accompagne jusqu’à l’arrivée 😉

Je mène la dernière montée qui est toute douce et assez courte (300m de déniv. environ) aller plus qu’une descente et on est rendu. J’attends que le coureur avec qui j’ai passé la porte me rattrape et que l’on puisse finir et passer la ligne d’arrivée ensemble ce que l’on a fait et ça a été bien plus sympa que de la passer seul 😀

Élo, Stéph et moi profitons des derniers repas servis à la tente de l’arrivée et je me rends compte que je ne peux plus marcher, j’ai les deux jambes qui crampes. Élo part chercher la voiture et on part sur le chemin du retour. Dans la descente la boite de la voiture nous lâche encore une fois mais cette fois-ci pour de bon, du coup je reprends le volant pour finir le trajet avec 2 vitesses.

Conclusion: encore une fois je me suis faits piéger par des indications erronées et je pense qu’il faudra que je lâche plus de gaz dans les descentes pour pouvoir tenir les 5km/h lors du prochain trail. Celui-ci est magnifique je n’en reviens toujours pas que l’on puisse voir autant de beaux paysages et de chemins en une journée.

Voici la trace:

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